.... il fait chaud et tous les parisiens sont de sortie ! et de ce fait, moi aussi..

impossible de rester chez moi, alors pourquoi pas improviser un pic nic sur les bords de Seine avec mon homme (sachant qu'on avait improvisé la même chose la veille mais cette fois-ci au Parc de la Villette...)

Bref, on veut se trouver un coin tranquille avec vu sur Notre Dame (excusez du peu) mais à notre grande surprise (ou pas), nous avons trouvé des quais remplis d'ordures de tout genre. Des restes de bouffes, des bouteilles vides, des sacs remplis de détritus, des tessons de bouteilles et ces magnifiques quais étaient devenus une nouvelle aire d'exposition d'art contemporain "made in Parisien". 

Je dirais que le plus choquant dans cette histoire n'était pas de voir cet amas de restes des diverses fiestas de la veille, non, mais plutôt des gens qui comme nous, voulaient roucouler au soleil mais à 2 m des ordures.... là on touche le fond de la débilité absolue.

Puis nous avons eu droit à ceux qui étaient heureux de ressortir de leur placard, leur rollers achetés 10 euros sur le Bon Coin (sans les protections sinon ce ne serait pas marrant) et qui se la joue entre "copines", à celles qui aura le courage d'avancer plus vite que les autres. Sachant que la retardataire, a roulé devant nous pendant 3 mn en essayant péniblement de rattraper le Girl Power qui l'attendait à 20 mn devant. Je précise que lorsque Cindy (appelons là comme ça) est passé devant nous sur ces "patins à roulettes", nous étions assis tranquillement et on la mattait le sourire bien pendu, enfin surtout moi.

Et si on continue un peu plus loin, on remarque un autre type de parisien... celui qui regrette de vivre loin des côtes méditerranéennes mais qui veut quand même taper la bronzette torse-poil, allongé de tout son long sur les pelouses dont même Gil Grissom ne voudrait faire de prélèvement tellement il aurait de boulot à analyser les restes d'urines ou d'excréments animal ou.... humain.. 

Tout ça c'est bien beau mais il m'était impossible pour moi de rester là, j'ai des limites... allez je rentre chez moi et de toute manière, j'aurais d'autres occasion de scruter et d'analyser la populasse parisienne un autre jour. L'été ne fait que commencer :)